Watchmen #1 - Le comédien - Alan Moore, Dave Gibbons (1986)

Publié le par Paul B.


Première chronique du premier tome des Watchmen ! Le reste suivra, dans le désordre, c'est-à-dire, en fonction des tomes disponibles à la médiathèque. J'ai découvert Watchmen à travers un commentaire de Yaneck sur le Batman de Miller : qui me disait que les grands "classiques" des comics ayant révolutionné leur époque étaient le batman de Miller, watchmen de Moore, et les Invisibles (par encore lu). J'avais aussi entendu parlé du film sans le voir, c'est chose corrigé entretemps, j'ai adoré le film, à ceci près que c'est vraiment la même histoire que la bd (à un / deux détails près), donc bon quand on connait déjà le dénouement de la bd... (je n'en dis pas plus pour le moment).

Bref Watchmen #1 le comédien c'est génial et... ca c'est de la chronique... Pourquoi ca m'a plu ? car ca n'a pas pris une ride.. c'est pas très profond non plus. Premièrement, le contexte : Nixon en est a son troisième mandat, nous sommes en 1985, le monde est au bord de la faillite, euh non de l'apocalypse nucléaire, de la 3ème guerre mondiale (à cause des imbéciles qui le gouvernent, si, si). Mais bon, malgré le drame imminent, la vie (nulle d'ailleurs) des gens continue, sans que personne ne songe à faire vraiment quelquechose, ni les superhéros, mis au placard depuis un certain temps (cf le background complexe qui se réfère à de nombreuses données sur les superhéros qui m'échappent un peu). Trois superhéros sont en activité : le Comédien, au service du gouvernement américain pour les basses oeuvres, le Dr Manhattan, Dieu Vivant à moitié insensible qui a permis la victoire des américains au vietnam (qui se balade bleu et nu dans tout le comic : ca donne le ton!) ; rorschach, à moitié barge, violent, terreur des gangs. Citons aussi Ozymandias (Adrian Veidt), superhéros qui a su capitaliser sur son statut et se trouve à la tête d'un immense empire financier et humanitaire ; le spectre soyeux II (compagne du Dr Manhattan), le Hibou II (un peu pauvre type).

Le Comédien meure (violemment assassiné). Seul Rorshach s'en inquiète et commence son enquête. Voilà pour le pitch.

Il y aurait tant à dire sur Watchmen ! (et donc je ne vais pas en dire bcp :)) : ton (mature), style graphique et encrage, découpage (cinématographique), construction savante de l'intrigue, des superhéros, qui, mis à part dr manhattan n'ont pas véritablement de superpouvoirs, aucun des protagonistes n'étant rmoralement irréprochable. Et si "Le comédien" est si important, c'est que la farce, va jouer un rôle... Pas un hasard non plus si le plus humain de tous, le plus "sain" aussi, c'est Rorshach, qui semble le plus dingue.

Douze minutes avant minuit sur l'horloge de l'apocalypse nucléaire...
(1 chapitre = "1 minute avant minuit", et il y a en tout 12 chapitres dans l'oeuvre).







Publié dans monde américain

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